Affliction

Pourquoi a -elle le droit de dire « je » ?
Pourquoi est elle là?

Fade impression de se traîner pour essayer de vivre. Vivre ce qu'on appelle la vie!  Ras le bol de jouer au yoyo et de parcourir ce chemin qui semble vouloir aller dans la clarté mais qui se perd  le plus souvent dans l'obscurité.

N'y a t-il personne qui pourrai lui indiquer la direction d'un trou noir pour qu'elle puisse aller s'y perdre et enfin arriver à ressentir une douce paix en elle?

Plus besoin de réfléchir, plus besoin d'espérer, plus besoin d'attendre, plus besoin d'être aimer et d'aimer, plus besoin de rien... le néant, le vide, le silence!

Regarder l'autre, sentir sa douleur, son désarrois, l'anéantit et ne l'autorise pas/plus à penser à « je ». Non, elle n'en a pas le droit, et encore moins le droit d'y croire.

Besoin de faire sortir, de hurler cette douleur qui l'étrangle de l'intérieur, juste pour un instant et reprendre la respiration pour crier son nom « Guilty » si fort afin que tout le monde l'entende... pour qu'elle l'entende. 

Las de croire que la vie peut être autrement, las de croire au changement, las d'avoir peur de recommencer... éternel recommencement.

Comments

[spiruline]

BISOUS

[Karleman]

Et bien ? J'ai l'impression que ce n'est pas le moral à la hausse ici ?
J'espère que demain sera un jour meilleur.
Je ne trouve pas de mots ce soir.
Mais je te fais un gros bisou.
Bon courage.

[Gaïa]

C'est bien les blogs parce que la personne balance ses questions sans réponse dans la nature et toi, à l'autre bout, de l'autre coté de ton ordi tu la lis et du coup tu crois que c'est à toi qu'elle pose ses questions : forcément puisque c'est ton ordi... du coup ça te donne une importance... Donc, je vais faire mon importante, ça me fera bien commencer ma journée : merci!
Fastoche la 1ère question : elle a le droit de dire JE parce que tout le monde a le droit de dire JE!
Pourquoi est-elle là? Parce qu'elle a quelque chose à y faire!
Se trainer pour vivre : oui, y a bien des jours où l'on se traine plus qu'on avance mais on avance quand même (regarde l'escargot!).
Le yoyo c'est gonflant oui : j'avance de 2 pas je recule d'un (parfois l'inverse!): moi dimanche, j'ai compris en une seconde que 3 ans de pas en avant n'avaient été que du sur-place : et bing, dans la gueule! (je te raconterai, c'est très drôle!).
Alors la direction du trou noir j'hésite, j'ai toujours pas mon GPS! Mais il se peut que quand on y parvienne on ne ressente plus rien du tout donc c'est pas sûr que ce soit un bon plan!
Plus de besoin... c'est peut-être ça la paix, moi perso, j'appelle ça l'ennui mais c'est comme tu veux!
Le désarroi de l'autre appartient à l'autre et l'entendre, le comprendre et en être profondément désolée n'enlève rien à ses propres droits!
Alors là pour aller gueuler, je connais le chemin : c'est plein Sud... tu suis le bleu et quand ça sent la crevette (ou le monoï) c'est bon t'es arrivée... t'attends qu'il fasse noir parce qu'ils ont commencé à dérouler leurs plages et puis tu gueules, tu craches : elle prend tout la mer, elle est sympa, tu lui dis que t'es ma copine elle t'emportera pas, elle te lavera la tête de tout son caca et voilà!
Eternel recommencement oui (comme la mer justement) mais observe bien : y a des variantes quand même!
Mais ce con de calendrier nous propose chaque année les mêmes dates et quand elles sont peintes en noir, elles ont tendance à le rester... Jusqu'au jour où, faute de devenir rose (bi caca!) elle peuvent devenir grises! ... Un jour...