Quand le temps s'arrête...

S'allonger,
Fermer les yeux

Se laisser porter
Sur une dernière note

Partir sur un nuage de coton
Douceur tant recherchée

Ne plus respirer cette odeur fétide
De l'oubli, de l'ignorance, de l'égoïsme

Flotter et se sentir légère
Sourire à l'inconnu inexistant

Vomir sur le passé
Et puis le nettoyer jusqu'à total disparition

Ne plus être,
Ne plus exister...
.
.
.

Comments

[Karleman]

C'est vraiment très beau. Il y a toutefois une immense tristesse qui ressort de tout ces mots.
C'est peut-être moi qui me trompe...
Enfin, c'est lorsqu'on est triste qu'on écrit les plus beaux mots.
Bisous du samedi après-midi et un peu de soleil de l'Est.

[Paco]

Entièrement d'accord avec Gaïa
Nier l'existence ne mène à rien d'intéressant.
Etre et exister se conjuguent au présent.
Le passé est bien là où il est.
C'est d'y retourner qui fait ne pas être, ne pas exister.
Il y encore tant de chemins à parcourir.

[Gaïa]

Très joli poème.
Je trouve qu'il prendrait aussi tout son sens en enlevant la négation des 2 dernières phrases : c'est bizarre hein?